Sous le thème « Les mots créent des images », depuis le 17 novembre 2022 et jusqu’au 17 décembre, la Biennale Internationale de Casablanca présente le segment initial du programme de sa cinquième édition et par la même occasion sa dixième commémoration.
Cette cinquième édition de la Biennale Internationale de Casablanca est suscitée par les créations du photographe sud-africain George Hallett et l’importance de l’écriture africaine pendant le processus de réalisation de l’image.
Le thème « Les mots créent des images », fait également allusion à une perception de Jacques Derrida, lors de son atelier Trace et archive, image et art sur la possibilité que le mot se remplisse comme une image, au-delà même de ses propriétés divagantes et se déploie à Casablanca à travers le texte, le signe, le langage, la pensée, la parole, qu’il s’agisse d’oralité, de composition ou de code ; la transmission d’histoires standards, authentiques ou contemporaines ; les espaces désultoires et les bords d’articulation.
Trois expositions réuniront jusqu’au 17 décembre, dans trois lieux remarquables de la scène casablancaise, des œuvres multidisciplinaires comprenant la peinture, la photographie, la vidéo, l’installation, la performance et l’art numérique, réalisés par 17 spécialistes artistes provenant du monde entier.
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Nonobstant, les expositions, la Biennale Internationale de Casablanca mettra en avant un riche programme public à partir des Journées professionnelles du 17 au 20 novembre, au musée de la Fondation Abderrahman Slaoui et à l’American Arts Center comprenant des expositions, des conversations et des discussions entre les artistes et commissaires, et de nombreux autres personnages du monde artistique.
La Biennale Internationale de Casablanca disposera d’un programme de résidence pour les jeunes artistes ayant quitté le MO.CO. Esba – Ecole supérieure des beaux-arts de Montpellier. Six lauréats seront accueillis pour étayer leurs créations pendant un an, il s’agit de Marie Boutevin, Paul Dubois, Alyss Fleury, Pierre Peres (K.BLUM), Clémentine Poirier (BOBBY BRIM) et Gaétan Vaguelsy qui exposeront leurs travaux à l’issue de leur séjour à Casablanca.
3 espaces où contempler l’art pendant la Biennale Internationale de Casablanca
The American Arts Center présentera Brahim Benkirane, Kyoo Choix, Alessandra Ferrini, Brandon Gercara, George Hallett, Amira Hanafi, Emilia Izquierdo, Elias Mendel, Gideon Mendel, Ada Pinkston et Buhlebezwe Siwani.
À la SoArt Gallery, les œuvres d’Aisha Jemila Daniels, Lebohang Kganye, Sharlene Khan et Alice Mann seront bien en vue.
Au Bic Project Space, les œuvres des artisans marocains Khadija Tnana et Ziad Naitaddi seront exposées.
Une deuxième période pour la Biennale Internationale de Casablanca
Cette édition de la Biennale Internationale de Casablanca proposera une deuxième période qui aura lieu du 1er juin au 2 juillet 2023.
Coordonnée par Maroc Premium Fondation, la cinquième Biennale Internationale de Casablanca est placée sous la houlette artistique de Christine EYENE, historienne de l’art et commissaire d’expositions, en collaboration avec les commissaires : Selma Naguib, Patrick Nzazi Kiama et Juste Constant Onana Amougui.
Différentes rencontres permettront aux spécialistes, à la population en général et à la presse d’entamer des échanges dans la durée. L’amélioration des partenariats internationaux, mais aussi publics et en particulier de locaux, prévoit de faire de la Biennale un espace largement ouvert et complet, qui peut aider la scène artistique et la société à Casablanca et au Maroc.
En guise de rappel, la Biennale mondiale de Casablanca est une initiative indépendante créée en 2012 par l’artiste marocain Mostapha Romli et administrée à partir de 2014 par Maroc Premium Fondation. Considérée comme le fondement expressif de la résidence d’artistes Ifitry créée en 2008 par Romli dans la région d’Essaouira, la Biennale est essentielle pour une vaste entreprise comprenant le Centre d’art contemporain Essaouira, une collection d’art contemporaine, et le BiC Project Space de Casablanca.